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Travail de rue et de bas seuil

Les statuts de l’association soulignent l’objectif de prendre en charge et de faire évoluer les groupes en marge de notre société.  Dans les quartiers où nous étions impliqués, souvent des quartiers en marge, mais aussi dans nos maisons des jeunes et nos maisons relais nous avons régulièrement observé que la perte de stabilité et le décrochage de personnes sont une autre réalité.  En 1986, dans le cadre du 2ème Programme de Lutte contre la Pauvreté, nous avions mis en place un service Streetwork à la Gare, mais après une année d’expérience, nous l’avions abandonnée au profit du développement des maisons des jeunes dans les quartiers.  C’est donc dès 2004 que nous nous sommes intéressés à trouver des solutions pour les gens vivant dans la rue, ou principalement dans la rue, et confrontés à des problèmes et des déficits multiples.  C’était le démarrage du projet pilote « Streetwork » ensemble avec ASTI,  la Caritas Accueil et Solitarité , la Caritas Jeunes et Familles et sous la guidance de la Ville de Luxembourg et l’institut CeSiJe.  Depuis le début des années 2000 le streetwork s’est beaucoup développé dans la capitale pour couvrir une large partie des quartiers, mais d’autres service « bas seuil » se sont rajoutés : le projet Streetsport, l’Action Hiver (Wanteraktioun), le service Premier Appel, le service A vos Côtés.

De plus en plus de gens sont forcés, de manière temporaire ou définitive, de vivre dans la rue, ou dans des abris précaires.  Il peut s’agir de personnes de tout âge : des adultes ayant échoués dans la rue ou ayant opté pour ce mode de vie pour des raisons ou de causes diverses; de jeunes en fuite de leur milieu de vie normale, en fuite devant leurs interrogations, dans des situations d’addiction; des personnes « immigrés » à la recherche d’une nouvelle stabilité ou en transit, dès fois prolongé, vers un espoir dans un autre pays.  Ces gens, formant un mélange hétéroclyte, se rassemblent dans des endroits (les gares, les places et parcs, certaines institutions,…) ou « disparaissent » dans des squats ou autres abris.  C’est l’endurance qu’il faut, plus que le repas somptueux à Noël.

Le travail social avec ces clients est un travail à très petit pas, jallonné de beaucoup de rechutes et d’échecs, parfois éclairci d’une réussite ou d’un progrès partiel.

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